Les Causes Sociales du Terrorisme
L’ignorance des préceptes du Coran et de la Sounna et la négligence des nobles finalités de la Charia
La famille constitue indubitablement la pierre angulaire de la société. En effet, c’est elle qui en garantit l’union et la cohésion. Ainsi, si elle est solide et bien soudée, la société le sera aussi. En revanche, si elle est émiettée et gangrenée par l’ignorance et les troubles, elle sera inapte à remplir sa noble mission sociale, car les relations désagrégées, les conflits internes, les divergences perpétuelles, la séparation et le divorce contribuent tous à l’affaiblissement du contrôle parental et laissent chez les enfants de graves séquelles psychologiques. Dès lors, ils seront en proie à la délinquance et facilement récupérables par les bandes criminelles. Il existe également d’autres causes sociales, en rapport avec l’axe familial, qui poussent les jeunes à commettre les crimes terroristes.
On peut citer :
- Le retardement de l’Age du mariage et les problèmes psychologiques qui en découlent, que ce soit au sein de la famille ou en dehors d’elle.
- La régression du rôle de l’école dans l’éducation et la formation morale et spirituelle des jeunes. Ainsi, le langage du dialogue et de l’entente a fait défaut, que ce soit au sein de la famille et de l’école ou au sein des autres institutions veillant sur le respect de l’ordre public par tous les citoyens.
- La pluralité ethnique dans les quartiers marginaux, que ce soit au coeur de la ville ou dans ses périphéries. La situation misérable dans laquelle vivent les habitants de ces milieux et surtout les jeunes les pousse à s’insurger contre l’ordre social et à emprunter les chemins de la délinquance, de la criminalité et de la violence. D’ailleurs, il s’est avéré que les phénomènes de violence et de terreur qui ont sévi dans maints pays, surtout lors des phases de changement social, ont pour cause, la confrontation entre les différents modes de vie, d’us et de coutumes hérités et transmis de génération en génération, d’une part, et d’autre part, le désir de changement et de libération, et ce, bien évidemment en l’absence, la perte ou la corruption de toutes les nobles valeurs morales.
- Parmi les causes sociales du terrorisme, il y a aussi la mauvaise éducation dispensée par les parents (ou par le tuteur), lesquels pourraient contribuer à l’aliénation intellectuelle de leurs enfants en faisant par exemple l’éloge des actes terroristes devant eux ou en leur expliquant que ces actes reflètent la sincérité de la croyance en Allah ou la volonté d’améliorer la situation de la communauté musulmane ou encore le courage et l’intrépidité. Ils oublient que ce courant rigoriste s’oppose diamétralement aux principes de la méthodologie (manhaj) des gens de la Sounna et du consensus. Ils oublient également que cette idéologie a des impacts affreux et des conséquences désastreuses aussi bien sur le présent que sur l’avenir de toute la communauté qui confronte déjà de nombreuses calamités et épreuves.
Insouciants, ces parents font fi non seulement des conseils que leur donnent les savants (de religion) mais aussi et surtout de la bonne guidée du prophète (sallallahou 'alayhi wa sallam) qui nous enseigne qu’il faut éviter de soulever les questions qui éveillent les discordes et débouchent sur les rebellions, les révoltes et l’anarchie.
Il se peut aussi que ce soit la haine que certains parents éprouvent à l’égard d’un gouverneur ou d’un responsable qui les poussent à agir de la sorte : impressionnés par ces attitudes, les enfants vont croire qu’il s’agit là d’actes héroïques qui reflètent la véritable essence de l’Islam. Ils finiront ainsi par adopter cette pensée et détester tous ceux qui ne partagent pas leurs convictions. Les enseignants et les mauvaises fréquentations peuvent exercer la même influence néfaste sur les enfants.
Dossier sur le terrorisme :
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jeu. 7 Rabi' 2
الخميس 7 ربيع الآخر
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